De l'art de comater devant les cornues pédalantes

Depuis un certain nombre de jour, j'excelle dans l'art de passer des après midi en toute beaufitude.
Chaque matin, a la fraiche , juste après le petit déjeuner, exercice encartonnage, tri sélectif, vertical, avec parfois quelque nostalgie devant une laisse de la vie, trace éphémère des évènements des 50 dernières années, photos, tickets, carte, courrier, voir fiche de salaires, je me laisse porter aux souvenirs.

Dès le café en route, l'aprés midi de beaufitude commence, il me suffit d'appuyer sur la zapette, pour que la fête commence.
Les yeux chassieux, la cuillere tournant mollement dans la tasse, je regarde le tour de la France du haut des hélicoptères du tour de france. Et j'apprécie les châteaux, m'extasie au bon moment devant l'eglise romane st muche et truc, pur exemple champenois du 12 eme rehaussé au 14 eme, dont le clocher a sonné pour la dernière fois pour le sacre des ducs de Bourgogne, pardon, je me suis gouré d'étapes.

Mais, soyons justes, et devant ces cornues pédalantes, sous cette chaleur, marquont notre respect, surtout lors de la victoire d 'un gas du Nord, Danois de son état.

Comme le temps passe !

Cela fait un temps certain que je n'ai rien publié sur ce blog et sur d'autres lieux, faut dire que depuis un temps certain nos journées sont bien comblées et les WE aussi.
Dèjà un dimanche a Lille ou j'i pu découvrir ma dernière petite fille, Céleste, non pas de jeu de mot ni ironie svp, c'est un jolie prénom, et un superbe bébé !
Cela nous a permis de passer une excellente journée, qui s'est terminé par un retour précipité, du au joyeux tintamarre des 3 orchestres de jazz sous les fenêtres de l'hôtel où nous pensions passer la nuit.
Le retour sur Valenton, sur l'a1 , au cul de camions fut , ma foi pas trop long , car à 12 h 30 nous ouvrions la porte a Félix !
La semaine est passée a faire des cartons, mais le Week end, direction le Havre, plus exactement, a st Vincent de Cramesnil,
Superbes journée, où j'ai redécouvert ma région, il est vrai en été, sous un beau soleil, mais tous ces petit villages, du pays de Caux me sont apparus, plein de charmes, voir coquets, à ma grande surprise. Pas loin de 40 ans sont passés depuis que j'ai quitté la région, pour planter mes pénates dans cette foutue région parisienne!
Avec Isabelle, nous avons remis nos pas dans les chemins de nos années écolières, comme ici le long du bassin du commerce, à la tombée de la nuit.
Certes, le pot de Yaourt d'Oscar Nimyer ne s'inscrivait pas dans la ligne d'horizon au couché du soleil, mais la passerelle entre St François et La Bourse était construite.
Mes premières armes, au Club Nautique Havrais ont été fourbies au pied de celle ci, avant qu'elle ne soit transformée.
Bien sur, Nous n'avons pas hésité a nous rendre sur la plage, et Annick, fut la seule à y tremper ses pieds, les pur jus, les indigènes se sont bien gardés de prendre de tels risques, voir bleuir ces pieds, pas fou les d'autochtones....
Et dans l'après midi, âpres un repas à l'ombre des tilleuls du Presbytère du XVII, Nous somme allé de l'autre coté de l'eau, (traduction, de l'autre coté de la seine, en Pays d'auge) dans le berceau familial de mon grand père maternel

Agrandir le plan ou nous y avons fait une belle balade le long de la vallée, au grand dame des chiens de Pierre et Isabelle

L'accueil au presbytère fut tellement agréable, que pour eviter les retours du We de l'autoroute de normandie, nous sommes resté une nuit de plus. et le lendemain, j'ai continué a faire découvrir les lieux de la ma jeunesse.
Etretat

Jumiege

et après avoir longé la Seine, les vergers croulants sous les cerises Duclair et son bac

La suite est affreusement banale, et cela nous pas empêché de se taper plus d'une heure dans les bouchons de A 86 !