Entre les Gouttes ....

Mois de juin pourri, on peut  à peine profiter du jardin. Normalement, a cette date nous devrions nous régaler de barbecue, nous prélasser sur quelque transat, se dorer à la belle lumière de la fin d'après midi, et que fait t'on? On rallumerai presque le chauffage, on se ferait une petite flambée, comme en octobre novembre, les marrons grillés et la bollée de cidre.
Ci contre la salade du jardin, on sera bientôt en rupture de stock ... nous n'en avions planté que 4 dans le rang du carré....
Ce foutu temps, on ne peut ni prévoir ni profiter de rien, nous a mis le mort aux dents, dans Ballado de bourgogne ou du centre, on a bien trouvé quelques motifs d'évasion, mais franchement il fallait quand même y consacrer une journée avec un pic nique pour que l'on sente un peu la ballade et l'évasion. Alors, depuis un certain temps je souhaitais nous rendre à St Benoit sur Loire, revoir l'église et son porche roman.

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Son abbaye de Fleury y accueille encore une communauté bénédictine active. Nous sommes arrivés dans le village vers 15 heures, et après un rapide détour à l'office de tourisme, en avant pour la visite de l'édifice.

De la tour porche et sa masse ou de son chevet, je ne sais ce qui a le plus arrêté mon oeil

Ce que je sais en tout cas, c'est que je me suis régalé avec la profusion des chapiteaux et de leur historisation, je regrette amèrement de ne pas avoir un téléobjectif digne de ce nom sur mon appareil photo, en particulier pour saisir les détails des chapiteaux du triforium dans le chœur, une splendeur; il me manque aussi, la culture nécessaire pour décoder le livre d'histoire dont on ne perçoit que l'esthétique.

Juste ci dessus un exemple d'un des chapiteaux du porche.
Saint Pierre sans aucun doute

Mais le plus étrange c'est sans doute ses deux "monstres" chats au pied de l'une des colonnes de la nef, plus récente que le porche ou le chœur.
Puis après avoir fait le détour dans la crypte, tenté de  photographier les chapiteaux du chœur, nous sommes partis pour la balade dans les "quartiers" de St Benoit,en suivant l'itinéraire de l'office de tourisme pour rejoindre le quartier du port .
Les  traces de Folies de la Loire y sont encore bien présentes

Pour vous donner un ordre de grandeur, cette maison se trouve sur la levée, à environ 5 bon mètre au dessus du cour de la Loire en ces jours, et le trait de la cure de 1866 m'arrive au niveau de l'épaule, bon d'accord je suis un peu ratagnot, mais quand même....
Hier, un rayon de soleil nous a permis de faire une escapade  avec Gérard et François,dans la forêt de Paucourt, par des chemins pas trop détrempés. Nous y avons découvert des nouvelles sculptures dans le coin ou nous avions passé quelque temps de découverte avec Yohann au printemps.

Enfin, cette après midi, pluvieuse comme il se doit, nous en avons profité pour découvrir une ressource muséographique locale, le Domaine de la Pailletterie, au sud de l'agglomération, un havre de paix à une demi sabotée du temple de la consommation, Casino, But, Leclerc et autre lieux de perdition pour Cartes Bleues.

Nous y avons trouvé, une collection de coq, chèvres, canard, anes, et un paon. Le musée est largement tourné vers les métiers de l'agglomération, on y trouve non seulement les métiers traditionnels, mais aussi ceux touchant au caoutchouc, au verre, et bien sur à la batellerie. Mais en fait c'est une exposition temporaire sur l'École qui nous a fait venir dans ces lieux.

Une Escapade chez les Niortais III

Lundi
Toute la maisonnée s'est levée de bon matin, pour aller soit au boulot soit à l'école, et pour les plus chanceux en ballade!. Nous avons joué aux grand parents

Et comme nous souhaitions visiter le Marais Poitevin, en route le long de la Sévre Niortaise, le temps de nous arrêter au bas du Chateau Coudray Salbart sur le parking un hôte nous attendait

Pas facile à capter l'animal !.
Par de petites routes nous atteignons Coulon, Départ de nombreuses balades dans cette venise verte, a pied, en vélo et en barque

Trés vite on se décide pour un parcours suffisament long sans toutefois être bugétairement au delà de nos capacités financières.





Un petit extrait de quelque minutes sur les 90 minutes de charme et de quiétude que nous avons vécu ce matin là. Nous étions seul, sur les conches, rigoles et fossés, croisant au passage un ragondin portant dans sa gueulle un poisson ?, une branche?, un maudit truc connu de lui seul. Pas farouche, il va nous accompagner pendant une bonne dizaine de brasse.

Rencontrer des vaches dans ces herbages, c'est plutôt commun, mais des Salers, vache d'auvergne, c'est plus curieux...
Vers Midi nous étions en recherche d'une bonne auberge, pour manger la spécialité du coin, Jambon grillé aux Mojettes. Puis après une courte visite au musée du parc, une balade d'une trentaine de Km dans le marais mouillé, et ce fut vers 17 h 30 le retour vers nos pénates Pannoises

Le Lendemain, , dans le garage de Gérard, la chasse au FIFI nous attendait.

Une Escapade chez les Niortais II

La journée du samedi, vue la chaleur et la qualité de l'eau de la Piscine fut entièrement consacrée au farniente: je ne dénombrerai pas les passages entre les bains de soleil,et  les bains tout court.

Même si parfois, pour se donner bonne conscience, en cette fin d'année scolaire, on donne un coup de pouce aux devoirs de Mathilde

Vous remarquerez que son père, Olivier, se dépense sans compter pour faire quelque vagues dans le bassin. Compte tenu de cette activité épuisante, il faut bien de temps en temps passer le relais à la génération précédente.

Appréciez le geste délicat du poignet droit pour entretenir le friselis juste nécessaire au lent bercement des vagues, vraiment éreintant ce genre d' activité ! Évidement toute journée commencée sous le soleil se doit de se terminer au barbecue .

Cependant, certains s'agitent frénétiquement  dans le jardin à soigner les tomates

Ou bien à l'ingrate tâche du désherbage....

Le lendemain, dimanche, nous avions prévu d'aller tous les six en ballade à Melle site très riche en patrimoine, dont en particulier une mine d'argent carolingienne. Malheureusement , une poussée de fièvre d' Axel, a donc restreint les participants à cette ballade à Mathilde et nous même.

Avant la visite, un sentier de découverte pas loin du site de la mine a permis a Mathilde d'initier, peut être sons premier herbier en compilant une dizaine de feuilles d'arbres, plus ou moins communs.
La visite, très agréable nous a fait parcourir toutes les étapes de cet atelier de frappe,

depuis les techniques d'extraction de minerai, la galène, grâce au feu de bois dans les galeries pour faire péter la roche,  la séparation du plomb et de l'argent, et bien sur la frappe des pièces pour l'empire carolingien.
Le guide, très proche par son discours, des enfants, a positivement charmé ceux ci. et à la fin de visite, dans le jardin médiéval qui jouxtait, le petit musée, la quasi totalité des enfants continuait à la joie des adultes de lui poser des questions fors pertinentes. Il est vrai que l'en d'entre eux n'en avait qu'une seule, à chaque description:" ça se mange ?".
Vraiment un joli lieu.

Bouquet d'angélique parsemée de punaises

Et pour terminer notre séjour à Melle, nous nous sommes arrêtés devant l'église St Hilaire, une de plus dans cette région, romane de surcroit, son portail ouest est des plus curieux.

Une Escapade chez les Niortais I

Nos amis, Céline et Olivier, ex-résidant valentonnais , se sont installés depuis maintenant plus d'un an à Echiré, au nord ouest de l'agglomération niortaise. Depuis l'an dernier, ils nous ont invité à passer quelques jours dans leur nouvelle maison .

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Nous sommes partis de bon matin , jeudi, non sans avoir laissé notre Félix à Beaumont du Gâtinais , au bon soin de Gérard. Ce crétin de chat, dès que sa cage fut ouverte dans la cour, alla se réfugier, ventre à terre, oreilles baissées, dans le garage. Pendant les deux jours suivants, Gérard, ne l'a pas vu, bien que la gamelle se soit retrouvée largement entamée.... bref!
Deuxième contrariété, en arrivant à l'hôtel Ibis vers 15h, pas de réservation à notre nom, sans aucun doute un problème de validation au travers du net, cela nous reste un peu au travers de la gorge en tout cas.! Nous aurons le droit de bénéficier de la Chambre pour handicapé, salle de bain bien proportionnée, lavabo a hauteur de fauteuil roulant, et espace de la chambre plutôt exigu. On pose les valises l'on va à la découverte des ressources patrimoniales de la ville, Le Futuroscope, se sera pour plus tard

Nous y ferons les trois circuits proposés par le SI, Deux l'après midi du jeudi et le dernier le plus long, vendredi matin. La salle du palais de justice, où fut entendue Jeanne La pucelle, par les clerc du royaume, pour authentifier ces dires au bon roi Charles, est un morceau à ne pas manquer. Ces dimensions sont absolument remarquables...

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Nous avons engrangé au cours de cette balade, non seulement des images sur l'apn, mais aussi, toute une ambiance dans la ville. 

Presque le tiers de 80 000 habitants sont des étudiants, et cela se ressent jusque dans les murs et les parcs bien que, le mois de juin soit celui des examens, des contrôles et des soutenances, diverses et variés, la détente est visible au terrasse des cafés.
Certes, nous avons beaucoup beaucoup marché, déambulé, admirant au passage les porches des maisons bourgeoises, les chapiteaux des églises romanes, ou l'entrelacs des ruelles. Aucun musée n'a eu la grâce de nous recevoir, il faisait vraiment trop beau pour se confiner entre 4 murs et une multitude de salle. La fraicheur des voutes romanes nous a comblé quand cela devenait nécessaire, Je vous ferais grâce de l'énumération des édifices de sainte Radegonde, à Saint Hilaire, sans oublier bien entendu, Notre Dame la Grande....

Mais, peut'on rester aussi loin des tentations et du faste du monde de la consommation, dès lors  que l'on a oublié son maillot de bain et que l'on sait que nos amis nous attendent en fin de journée pour un apéro au bord de la piscine ?
Le choix est difficile, ardu, complexe, et parfois couteux....
Mais au bout du bout on y arrive, d'une boutique l'autre....
Vers 15 h30 nous quittons la ville sans avoir dégusté un excellent repas dans un des restos sympas près de l'hôtel de ville, sur le plateau comme disent les autochtones.

Nous rentrons en bus a l'hôtel, ou nous avions laissé la voiture, et puis pas de chance , un foutu caca , un camion de paille et sa  remorque en feu sur les voies rapides nous a fait perdre de début de l'itinéraire que nous avions concocté pour rejoindre Echiré par les petites routes départementales, 85 km de balade en suivant les recommandations d'un célèbre guide ecolo , de couleur ;).
A 19 heures nous sonnions rue du Révérend Père Bizarre.