Commération et découverte avec Yohann

Ce mois de novembre est le mois de la commémoration des disparus, après la Toussaint, c'est le 11 Novembre.

Cette année revêt un aspect particulier, puisque nous approchons le centenaire de la déclaration, et beaucoup d'initiatives fleurissent dans les médias, communes, associations, écoles entrent dans la danse.

Caroline, Sébastien en ce samedi, dimanche du 16,17 novembre emménagent dans leur nouvelle maison. Pour leur laisser le plus de champs libre, nous partons le vendredi matin pour aller chercher Yohann et passer le We avec nous.

Cependant, Caroline nous fait part de la demande l'instit de Yohann concernant les traces que les familles auraient pu conserver des acteurs de la grande guerre.

On se prépare une petite virée le matin pour aller voir une expo au grand Palais sur Depardon et son œuvre photographique, puis le projet est d'aller ensuite à Brie récupérer le petit fils.

La première partie du programme ne va pas se passer comme prévu!

Si à 8h30 la voiture sort bien du garage, je m'arrête des le portail franchi! Pneu avant droit crevé.

Je ne vous raconte pas la galère de la matinée, pour sortir la roue de secours, pour comprendre comment la daube de cric fonctionne, et surtout, gros problème des détrompeurs des enjoliveurs de roues, où est cette foutue clé? Après bien des péripéties et l'aide de notre ami Michel, la réparation du pneu, dans la fin de l'après midi nous prenons livraison de Yohann et les consignes  de travail d'icelui...  Notre visite au Grand Palais passe par perte plus que profit.

Compte tenu de la visite et du travail de mémoire de Yohann, nous avions contacté Gérard pour lui demander si il avait une photo et ou des documents sur son père. Il nous avait confié il y a quelques temps un lot de carte postale échangé par son père et sa future mère durant les 5 années de guerre.

petit extrait de la centaine de cartes 

De l'autre coté Prigent, j'avais contacté Lucien, l'oncle d'Annick, pour lui faire la même demande.
Les archives familiales sont moins conséquentes, cependant une photo existe elle va être notre début de piste. Le WE s'annonçait studieux, et il le fut !
Un premier travail pour que yohann situe dans le temps et dans les générations a l'aide de schéma et d'arbres généalogique

Cela permet de comprendre de qui ont parle et ce qu'il ont fait, quel age ils avaient.

Premier surprise pour Yohann François Prigent, né à Saint Nicomède dans les côtes du Nord, Ils aurait trés bien pu rencontrer un de ses autres  arrières arrières grands pères au marché de Callac dans sa jeunesse.

Le document non daté de ce portrait en pieds nous permet déjà de constater que François à du être un combattant valeureux. En effet il porte la croix de guerre avec sur le ruban deux petites étoiles, témoins des deux citations individuelles. De plus il porte une fourragère à l'épaule gauche, trace de son appartenance à un régiment lui aussi décoré. mais la photo ne nous permet pas de deviner la couleur... Cette photo compte tenu des ses éléments doit dater de la fin de la guerre, je ne suis pas spécialiste des uniformes, mais le bonnet de police ...

Malheureusement, les recherches faites par Lucien pour retrouver le texte de ses citations n'ont pas aboutie, les fiches matricules de Guingamps ont brulée en 1940-1944 ce qui nous bloque dans la recherche de son parcourt personnel? Cependant le N° sur le col ? une piste.?

 le lendemain chose promise chose due, nous allons rejoindre Gérard à Beaumont qui nous sort les vieux albums familiaux, et là la photo de François en pied. Une bonne Loupe nous permet de déchiffrer le n° 164 . Il a donc appartenu au 164 RI qui tout du long de la guerre s'est illustré dans de nombreux combat autour de Verdun , la Somme voir ici l' historique du régiment on va decouvir grace a cet historique que le régiment sera cité 5 fois a l'ordre de l'armée et qu'il port la fourragère jaune et verte de la croix de guerre.

Cette photo ci dessus nous montre Lucien durant en 1917. Elle a été prise en Mars 1917, il porte l'uniforme de sortie et on remarque a sa bote gauche les épérons, le revolver et bien sur le bâton que beaucoup de Poilus se sont fabriqués a leurs mains. 

Grande joie de Yohann et grand moment de transmission de l'arrière grand père. On a évoqué la dureté des combats et la vie dans les tranchées grâce aux livres que possédait Gérard. Comme nous évoquions les gaz et les masques à gaz, Gérard n'as pas hésité un instant, on l'a vu disparaitre et revenir avec un engin qui doit dater de son passage à la préfecture de Police.
 Que voulez qu'il advint devant cet engin, et la curiosité d'un enfant de 11 ans?
On trépigne, on plaide, et bien sur on se laisse faire, n'est pas l'apanage des anciens que de gâter ses arrière petits enfants, qui peut résister à une telle demande:
"Papy, laisse moi l'essayer, s'teplait"
Et comme vous vous y attendez l'essai fut fait avec des résultats

plutôt surprenants:

Je ne suis pas certain que Yohann sous cet aspect ludique est perçu tous les enjeux derrière ce masque.
Même pour nous, cela est difficile de comprendre ce que nos grands ainés ont pu vivre. Pourtant nous avons vu dans notre jeunesse des gueles cassées, des mutilé de guerre dans leur fauteuil. Mais aucun de mes deux grand parent n'a "raconté" sa guerre. Quelque bribes par ci par là, les parents faisant trés attention pour nous en protéger, eux même ayant vécu la seconde.
Il nous faut maintenant aller à la pêche aux documents ce qui n'est pas chose facile, pour essayer de comprendre leur parcourt.
Les archives familiales sont plus ou moins riches. La famille Durand Chagot n'est pas la plus dépourvue de ce coté, et c'est tant mieux !

pour clore ce petit billet commémoratif ci dessous une carte des lieux ou Lucien Durand a "résidé" entre septembre 1914 et juillet 1919

Ps
 Le déménagement s'est bien déroulé, Yohann a investi sa nouvelle chambre le soir même et Homer est complétement paumé dans cette nouvelle maison....

Deuxieme semaine avec le trio

Lundi matin avec une Météo exécrable je prends la route vers Lille pour aller chercher Eliott et Adèle

Pendant ce temps, Josselin profite de sa grand mère et de Fifi pour la journée, en effet je ne serais de retour que vers 19 h avec les difficultés de contournement de la région parisienne en fin de journée. Fourbu, mais content, on installe la petite communauté, les garçons en haut, et Adéle dans la chambre jaune ,le grand lit pour elle toute seule ! FiFi est à la fête.

Annick nous a concocté diverses activités pour que ces journées ne nous paraissent pas trop vide...

Mardi matin Michel Nous apporte une superbe citrouille de son potager que l'on va transformer pour Halloween.

le résultat dans la pénombre du garage nous parait à tous convaincant.

Chanceux, nous aurons tout du long de ces journées un temps superbe pour la saison, alors autant aller se promener avec les bottes le long du Canal et taquiner les canards.

Et le soir, on ne peux pas attendre le 31 Octobre, on allume la citrouille dans le jardin !

Succès garanti !

Mercredi , c'est assez dense, le matin , visite du musé du verre de Dordives qui retrace l'activité verrière de Bagneaux et ses métiers, un petit atelier attends les enfants où ils vont confectionner une lanterne.

Pris en charge par une animatrice, j'aurais deux bonnes heures pour me consacrer à la visite de ce musée. et je découvre, au hasard des vitrines que les ébauches des tubes à Rayons X étaient fabriqués à Bagneaux jusqu'à la fin du XXe .

Aux enfants la joie de la colle et des ciseaux

Le froid s'annonce, les migrations des oiseaux commencent, avec Adéle on prépare le jardin pour la halte hivernale des nos petits compagnons.

L'après Midi, pour ne pas perdre le rythme, nous allonsàa Paucourt à la maison de la forêt, ou nous ferons des toupies en origami, avec un peu d'attention, de patiente et de dextérité, nous repartirons avec 3 belles toupies, lesquelles, hélas, n'iront pas rejoindre la collection

et bien sur, le soir, on ne peux résister à la mise en lumière des œuvres réalisées le matin, cela complète bien l'illumination de notre citrouille.

le jeudi une balade au lac de Chalette nous fait redécouvrir les hôtes des berges du Solin:

Ces ragondins sont quasi domestiqués, nourris comme des papes avec du pain rassis, ils se pavanent comme des nantis sur les bords des berges du déversoir du canal de Briare.

Une joyeuse partie de CHAT au travers des jeux , va bien leur prendre une bonne moitié de l'après midi au soleil, j'en profite pour rêvasser et me dorer au soleil.

Au retour, Annick nous fait la surprise, un accueil très Halloween  attend les enfants pour le goûter

On en profite pour souhaiter l'anniversaire d'Eliott

Avant de faire les mariolles avec Michel et Martine

Vendredi , dernier jour, le temps bascule à la pluie, normal c'est la Toussaint, le matin est studieux, les uns et les autres en profite pour se mettre à jour avec le travail scolaire. et l'après midi , nous allons jouer  avec Gérard.
La semaine est bien remplie
 Tout ce petit monde sera confié aux parents, et dimanche, après avoir remis la maison dans le bon sens, rangé les divers éléments, rassuré FIFI que les enfants reviendront, on fait la pause avant de reprendre nos activités la semaine prochaine

Premiere semaine de la pause automnale

Les trois premiers jours furent consacrés pour mon compte à l'animation d' un stage sur la retouche photographique ou mes élèves ont découvert les joies de gimp et du photomontage.

Le dimanche nous partons dans Paris pour visiter un salon au Carroussel Du Louvre ou la cousine d'Annik Fanny Boton expose ses créations très aériennes.

j'aime beaucoup la grâce de son travail avec ces personnages tout en longueur .

On les voit danser , et j'entends la douce mélodie du piano andante majestuo, pas vous ?
nous en avons profité pour découvrir le travail des autres exposants, si certain ne nous donnaient aucune émotion , parfois au détour d'une cimaise, un rire, un clin d'œil , nous ont souvent arrêté, ne serait ce que pour découvrir la technique et l'apprécier.

la création est parfois là où on ne l'attends pas !

Puis vers 16 heures, nous nous sommes porté vers Combs la ville, ou un autre événement d'une tout autre nature nous attendait

Quand nous sommes arrivés, cela chaufait sur la piste de danse, en ouverture de l'anniversaire de la belle Angèle !
et ne croyez pas que l'on se laisse aller ,si les nourritures de l'esprit sont pour les grand parents , faudrait pas croire que les nourritures terrestres sont a négliger pour autant !

et apres l'ouverture des cadeaux dans la joies et le froissement du papier, rien ne vaut une seconde pause avant de reprendre les activités d'un anniversaire débridé.

Vais je le finir ce gâteau ?

Le lendemain, je partirais pour Lille, afin de compléter le trio qui doit passer la derniere semaine avec nous
en attendant, nous prenons Josselin avec nous.

Les retraités sont debordés par leurs activités, vous le saviez ?

Vous avez dit que les retraités ont le temps, grossière erreur, nous sommes débordés, les activités nous laissent que peu de répit.

Annick se met au chinois, plus pour la calligraphie et la culture que pour l'apprentissage de la langue. petit groupe de 5 personnes qui se retrouve le lundi matin.

Le mardi après midi, ce sont les plaisirs du lavis et du mouillé sur mouillé que l'on maitrise à grand peine...

Le mercredi c'est la journée la plus intense, Fifi nous voit à peine, je passe la journée à la salle Henriet Rouard, Annick au point lecture de Pannes.

 Le jeudi c'est parfois piscine , dans l'eau bien chaude du bassin d'Amilly.

Parfois une recherche à la médiathèque de Montargis, ou l'on trouve des petites perles dans le fond local comme cet extrait du Gâââtinais de 1913 édition de Montargis

le soir, c'est club Photo , ou l'on prépare ardemment les expositions de cette fin d'automne, à Montargis et à Dordives.

Le vendredi, c'est club de copines autour d'un patchwork pour Annick, 

S'il fait beau c'est jardinage pour moi, et ou mise en forme des différents blogs que j'anime, la mise en ligne des cours sur le blog de l'UTL ou celui de Pannes, ou encore conférence à 'l UTL, à la médiathèque.

Le samedi, faut bien aller faire un plein de légumes chez le maraicher, le plein de fruit aux vergers, quelques produit frais au marché.

le soir 

Ben , on sort, il nous reste a choisir dans la programmation ci dessous, merci notre choix est déjà fait !

 et le dimanche,  on va au concert de jazz, au moins une fois par mois.

et quand ce n'est pas Jazz, on se rabat sur la Musique classique proposée par les Jardins d'agréments d' Amilly

A bientôt, dès que j'ai un peu de temps ......

Fêtes de Loire

Samedi dernier, Éliane et Richard, nous téléphonent vers 10 h, Nous sommes dans le bus a la gare, nous allons à Orléans pour les fêtes de Loire , Venez vous?
La sortie était prévue,mais avec notre véhicule. Annick sort précipitamment de la douche, se sèche en quatrième vitesse, et nous avons juste le temps d'aller à Villemandeur deux minutes avant le passage du Bus vers Orléans.
Pour un peu plus de 2 euros par personne, les joies de la conduite , les affres du parking, nous sont substituées....a un doux balancement.
Vers 11 h 30 , on est sur place, après une lente démbulation de la gare à la loire au travers de la ville

Les sollicitations photographiques ne manquent pas. La chance n'est pas avec nous, deux facteurs vont troubler la chasse: le temps n'est pas de la partie contrairement aux annonces Météo, et la densité de visiteurs est proche de l'insupportable! C'est dimanche et un flot continu déambule sur les quais de Loire.

On regarde passez l'Inexplosible, chose curieuse, les roues à aubes tournent et semblent bien propulser le bateau, mais point de fumée ni vapeur ne sortent de la cheminée, sans doute encore une innovation de ce siècle...

Mais cette année, le pays et sa marine invitée est l’Italie, ses gondoles et ses masques.

 
Nous n'avons pas pu profiter de ces langoureuses balades au fil de la Loire, bercé par le chant des gondoliers, "oh sol mio..."...

Mais , malgré la foule , les quais du port étaient riches d’animation diverses et variées posant de nombreux problèmes de prise de vues

Me poussant parfois a des changements de sujet drastiques....

Parfois, l'invité par sa coopération , nous permet d'éviter les artéfacts de la foule qui me marche sur les pieds !

 

Nous déjeunons à la terrasse d'une guinguette avant de revenir au thème de la journée, la marine de Loire et ses différentes facettes .

 

Nous serions resté une petite heure de plus dans cette superbe manifestation, mais, un seul bus vers 17 h pour rentrer à Montargis, ou alors prendre le train vers Paris pour redescendre à Montargis, et pa certain de trover un moyen commode pour rejoindre la Maison!  Une chose certaine, la prochaine fois, cela sea en semaine et pas un jour du WE....