Sa géographie est relativement simple, le village le long de la route et de l'Ouanne dans la vallée , limite sud du territoire et le plateau légèrement vallonné par des rus plus ou moins saisonniers.
L’économie, aujourd'hui, est entièrement tournée vers l’agriculture, l'activité meunière, de longue tradition compte tenu de la vigueur de l'Ouanne, a complètement disparu, même s'il reste encore quelques bâtiments.
Au XIX siècle, l'établissement de la ligne de chemin de fer, Orléans, Montargis, Sens, Troyes, pour des besoins plus stratégiques que commerciaux , va développer, le hameau en face de Gy les Nonains, notre st Germain d'aujourd'hui.
De nos jours ce village est dans la mouvance économique de L'AME.
De la révolution à nos jours sa population passe de 920 habitants à 1855 en 2013. En 1921, sa population est presque retombée au niveau de la période révolutionnaire: 988 habitants.
Sur le plan touristique, l’église du XI va subir les vicissitudes des temps, guerre de cent ans, guerres de religions, révolutions, elle sera plusieurs fois détruite et reconstruite, servant même en 1814 d'écurie aux envahisseurs cosaques.
Sa structure est particulière avec ses deux nefs et sa toiture asymétrique. Au dessus du porche gauche, on remarque l'assise d'une statue manquante ornée de 3 coquilles. Relais sur le chemin de st jacques ?
En savoir plus sur l'histoire de st Germain des prés ICI un article de Mr Gilbert Baumgartner et de R. Deshayes
La balade nous conduira de la place de l'église , puis nous monterons sur le plateau en passant a gauche de la mairie en direction de la petite chaponniere, avant d'atteindre le chateau de Courbevaux, propriété de nos jours en ruine:
" Le château que l'on peut voir aujourd'hui est une construction de la fin du XIXe siècle, dans un style néo-gothique fantaisiste, avec tours crénelées, immense vitrail, fenêtres à meneaux, etc. À ce château reste attaché le souvenir d'une personnalité singulière : Emmanuel de Sainville. Propriétaire à la fin du XIXe siècle, il y a élevé des paons et des poules gâtinaises. Adepte de parapsychologie et de télépathie, il a marqué l'imaginaire du Gâtinais. Peintre à ses heures, il signait ses toiles "Loup de Sainville".
Les paons et les poules ont depuis longtemps disparus du parc, mangés par les renards ? Apres avoir fait le tour du parc nous redescendrons dans la vallée de l'Ouanne pour rejoindre la rue du moulin, le dernier encore debout bien qu' inactif depuis les années 1960.
le même aujourd'hui :
C'est curieux de retrouver la même structure de la passerelle à prés de 100 ans d' intervalle !
Une belle balades de plus de 6 km , par une belle journée d'hiver , fraîche certes mais sans vent ! ci dessous le trajet, pour les amateurs.
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