Balade dans le Pays de Caux

C'est vrai que je néglige depuis pas mal de mois ce blog, mais que voulez vous, le temps nous est filant pour nous les ci-devants retraités !

Une invitation de ma sœur et de mon beau frère nous ont un peu boosté avant cette période de vacances de nos petit enfants.

Et Hop, on prend la voiture, on dépose Félix chez Gérard et nous voilà parti vers de nouveaux horizons, je ne dirais rien de la météo, c'est complètement inutile et superfétatoire!  je vais renouer avec des lieux de mon enfance sur ce venteux plateau de Caux

La première balade est consacrée a Jumiege et son resto au bord de la Seine avant de prendre le bac

Seul  problème , si la chair fut excellente, les rosiers n'était pas en fleurs, et la terrasse pas encore ouverte ! il suffit de voir le pare-brise de a voiture pour se rendre compte du climat dans lequel nous étions. Cela nous a quand même permis de faire un crochet au retour vers le chêne D'Allouville-Bellefosse, vénérable parmi les vénérables.

Autant vous montrer une image en noir et blanc, vu la luminosité, cela vaux mieux, si vous voulez des images de ce chêne avec des feuilles  c'est ICI
Nous irons trainer dans les rues du Havre, pour faire découvrir certain lieux de mon adolescence, le Musée du vieux Havre, rue Jérome Bellarmato

 Juste derrière ce magnifique bâtiment du 18e, reste du quartier qui fut totalement détruit lors du Bombardement de septembre 44, vous pourrez remarquer un immeuble en brique et Béton, l’école Percanville, où j'ai habité jusqu’à mon départ pour Paris.
Nous aurions aimé voir la Maison dite de l'Armateur, la plus ancienne maison du Havre,
qui pour moi fut un pan de de façade pendant toute ma jeunesse, témoin des destructions, aujourd'hui reconstruite et transformée en musée, Mais pas de chance, elle était fermée pour cause d'installation d'une exposition....

il y a toujours quelque chose a voir, comme la lumière à st Adresse comme l'on peint Monet et Duffy entre autre... Mais que ce poteau m'a agacé

C'est Plus chouette comme cela, plus impressionniste non ?

Isabelle, nous avait réservé une visite surprise dans les environ du Parc d'Anxtot. En effet je ne savais pas que Bolbec était une ville textile avec un savoir faire renommé dans les Indiennes de coton et les mouchoirs à Carreaux dit de Bolbec.

Ce métier a 6 navettes date de 1910 et est toujours fonctionel, on le voit tisser des  torchons, je vous ai fait grâce des étapes préliminaires depuis le cardage, le filage, l'ourdissage, etc.
Dans cette usine qui a appartenu au groupe Boussac, une collection de tous types de machines textiles est soigneusement entretenue par des anciens ouvriers et ouvrieres du groupe qui se font un plaisir de nous faire revire ces montres.
Mais sans doute le clou de ce musée est la collection de Formes en bois pour la fabrication des indiennes et des toiles de Jouy

Le lendemain , nous sommes reparti sur le Havre, avant de nous quitter, un repas partagé dans l'enceinte du MUMA, juste devant le sémaphore , avec le plaisir des mouvements de navires dans la passe

Puis on reprend la route vers le Nord et le long de la cote , il fait beau, c'est les vacances scolaires, alors on évite Etretat où il est impossible de se garer, pour se réfugier dans une autre petite valleuse, celle d'Yport, prés de Fécamp.

Il fait tellement beau est suffisamment chaud pour que l'on prenne le thé aux terrasses du bord de la plage.

Puis nous remontons encore vers Saint Valéry en Caux, il fait tellement beau, que cela serait dommage de se rentrer dans le gâtinais, où seules les feuilles de betteraves arrêtent votre regard.

Mais comme le laisse prévoir le coucher de soleil, le lendemain ne sera pas des plus sec !
Nous rejoignons Rouen , sous la pluie, pour visiter les veilles rues et le musée des Beaux Arts,

Le temps de rejoindre la cathédrale, par la rue du gros horloge, sous la flotte. il est pas loin de midi et pas un chat sur le parvis

Si pardon, un passant qui se planque sous sa capuche, pressé de se mettre au sec.
une surprise a l'intérieur qui nous a rappelé des souvenirs a Notre Dame de Paris.

L'arrivée du Carillon , restauré de ces 29 cloches, mais nous ne l'avons pas entendu jouer j'irais revoir ma Nooormandiiee eu....!
Une pause dans un salon de thé très cosy pour se refaire une santé avant d'aller au Musée des beau art, nous n'avons pas résisté a l’attrait art nouveau de cette devanture:

Et la mouise nous poursuit, comme au have, Rouen a aussi t son exposition sur les impressionnistes, et la encore, pas de chance, l'ouverture est prévue la semaine suivante dès que les parisiens pointent le bout de leur nez en vacances ! un scandale.
mauvaise fortune bon cœur , nous suivons une visite thématique, Pourquoi je n'aime PAS les impressionnistes, un rien provoc, mais tonifiante...

Devant cette toile de Sisley, sur les bord du Loing, absolument inoubliable, nous quittons ROUEN pour retrouver nos pénates et notre FIFI national.