Drole de mois d'aout !

Nous partons cette année encore à Aix les bains, pour qu' Annick puisse profiter des bienfaits des eaux des thermes. Inquiétude de l'état de santé de la Marraine, inquiétude de l'état de santé de mon frère, Annick par mesure de précaution se décide à prendre une assurance en cas de résiliation  ou d'interruption de séjour. Bien lui en a pris !
Notre appartement se trouve dans une petite résidence assez pruche du centre ville, mais pas au bord du lac comme l'année passée, problème de dates:

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Nous sommes coincés entre deux entreprises, à gauche, la nuit les" manitous" n’arrêtent pas de bipper dans leur marche arrière, et à droite, nous sommes réveillés à 7h 30 par la symphonie en Karcher majeur, de chez Léon Grosse, entreprise de BTP. Pour couronner le tout, la voie ferrée Lyon Italie par Modane est plutôt active sur les 24 h. Il fait une chaleur pas possible, pas de souffle d'air et pas de clim dans la chambre qui se trouve sous les toits. Pas le top pour se reposer de la cure, surtout avec une literie.....Dommage, car cet appartement est mignon et fonctionnel, proche du centre où nous pouvons nous y rendre en 10 minutes.a pieds

Cela ne nous empêche pas de faire de petites balades , nous rendre à Chambéry ou autour du lac d'Aiguebellette, refaire certaines des balades de l'an passé. Cette année nous avons l'âme plus dessinatrice, et nos productions sur les carnets de croquis se sont un peu étoffées.

Annick n'a pas la forme olympique, infection dentaire qui empire avec les étuves de la cure, grande fatigue due au mauvais repos la nuit, bref pas la frite.

Elle est bien loin de  prendre l'attitude de cette victoire ailée....

Ce qui ne nous empêche de rêver à la belle époque et aux belles de la route, qui sont venues faire leur show sur l'esplanade du port.
Pendant la cure d'Annick, je profite de la piscine thermale au moins deux à trois fois la semaine en alternant les jours.
Jeudi, patratras, Annick se bloque le dos, lumbago sévére, début de cruralgie, et pour moi dans l’après midi, la nouvelle du décès de mon frère tombe. Le séjour est plus que compromis.

La décision est vite prise, on rentre, certes, mais quand, car il faut revenir en voiture. Après une consultation, quelques démarches aux thermes, coup de téléphone en Normandie, nous rentrons le mardi de la semaine suivante, le temps d'amortir le lumbago, la cure est amputée de plus d'une semaine, et un gout amer reste dans la bouche.
Félix sera content de nous revoir et de retrouver son jardin plutôt que prévu.