Escapade à Orleans

Depuis la mi février, je suis devenu moins bavard, le rythme des billets s'est considérablement ralenti.
plusieurs raisons à cela.
Le peu d’évènement hors la routine d'un couple de retraité, pas de rencontres culturelles qui viennent rompre la chaîne des jours non plus, pas d’occasion de balade avec cette météo confinant à la dépression et la morosité. Tout cela n'a pas alimenté la chronique....
De plus , j'ai du reprendre le développement du site de l'université du temps libre de Montargis, ce qui m'a pris la quasi totalité de mon temps libre, ne me laissant que peu de temps pour la tenue de ce blog!
 Mardi dernier le 26 février, nous nous sommes quand même pris par la peau du cou , pour aller passer une journée a Orléans. Le but étant une exposition de peinture de deux peintres régionaux avec deux univers fors différents.

Un repas dans un resto prés de la place du Martois , en pleine rénovation, nous a mis de fort méchante humeur  Nous avons été le témoin d'une désinvolture , limite racisme anti vieux de la part d'une jeune serveuse à l"encontre d'une vielle dame qui venait , comme moi, se faire un petit plaisir avec des moules et des frites  j'ai cru qu'Annick allait la mettre en pièces tellement elle était en colère.
Il n'est pas possible d'aller à Orléans sans faire des visites obligatoires , à la FNAC, de moins en moins attractive, à la maison de thé Jeanne d'arc, nous avons une réserve de thé pour au moins un an sinon plus, et à une grande librairie , fort bien achalandée  sans oublier bien sur , une petite visite à un formidable magasin de jouets sous les halles. j'en reviens toujours avec de nouvelles toupies...

Ce faisant, en ballade, nous avons découvert une maison renaissance pas très loin de la poste qui a résisté aux bombardements de la dernière guerre mondiale, et qui abrite aujourd'hui le Musée Charles Peguy. Une exposition Sur Casque d'or, la reine des Apaches nous a fait un clin d'oeil . Un plaisir de revoir des vielles gravures de Paris, des Unes du Petit journal. un bon moment.
Orléanaise , comme Ch. Péguy  elle monte a Paris avec sa famille à la fin du XIX siècle, pour terminer sa vie en 1933. 

Apres avoir bien sollicité les hôtesses de l'office de tourisme pour retrouver la galerie  (Galerie Gil Bastide) où étaient exposés les deux peintres, je n'avais pour toute information , la notion de l'avoir vue sur FR3 quelques jours avant, nous dénichons cette galerie, dans la rue de Bourgogne.

Jean Bally installé à Jargeau 

Son style me rappelle Jérôme Boch et Quentin Latour.
La reproduction en tête de cet article est l'une de mes préférées de cette exposition. mais baladez vous dans la galerie du lien ci dessus et dans celle que vous propose ce lien ci contre >>ICI<< pour vous faire une idée et opinion de son monde. Malheureusement, le prix des toiles était hors capacité de notre bourse, et pas de carte ni catalogue, merci le net !


Christian Vassort
Son monde est fort différent de celui de J.Bailly , il vient lui de l'illustration de livre pour enfant et évoque, enfin pour nous,  un peintre  latino américain qui peint ses personnage un rond . mais au moment ou je rédige ce billet , il ne me revient pas en mémoire.
Aller visiter ses galeries virtuelles, elles sont pleines de vie et pour certaines de ses toiles,  de mouvements, de joie et de folie, bien que les personnages ne rient, ni ne sourient ....

 en bref une agréable journée.
Pour le Week end à venir cela va être chargé , puisque le samedi soir nous attendons la famille Stroumpfi qui vient nous faire livraison de la petite avant de partir vers les pentes neigeuses, et le dimanche, des amis de vielle date Richard et Laurence.

La suite au prochain numéro....