19/06/2010

Entre les Gouttes ....


Mois de juin pourri, on peut  à peine profiter du jardin. Normalement, a cette date nous devrions nous régaler de barbecue, nous prélasser sur quelque transat, se dorer à la belle lumière de la fin d'après midi, et que fait t'on? On rallumerai presque le chauffage, on se ferait une petite flambée, comme en octobre novembre, les marrons grillés et la bollée de cidre.
Ci contre la salade du jardin, on sera bientôt en rupture de stock ... nous n'en avions planté que 4 dans le rang du carré....
Ce foutu temps, on ne peut ni prévoir ni profiter de rien, nous a mis le mort aux dents, dans Ballado de bourgogne ou du centre, on a bien trouvé quelques motifs d'évasion, mais franchement il fallait quand même y consacrer une journée avec un pic nique pour que l'on sente un peu la ballade et l'évasion. Alors, depuis un certain temps je souhaitais nous rendre à St Benoit sur Loire, revoir l'église et son porche roman.
Son abbaye de Fleury y accueille encore une communauté bénédictine active. Nous sommes arrivés dans le village vers 15 heures, et après un rapide détour à l'office de tourisme, en avant pour la visite de l'édifice.
De la tour porche et sa masse ou de son chevet, je ne sais ce qui a le plus arrêté mon oeil
Ce que je sais en tout cas, c'est que je me suis régalé avec la profusion des chapiteaux et de leur historisation, je regrette amèrement de ne pas avoir un téléobjectif digne de ce nom sur mon appareil photo, en particulier pour saisir les détails des chapiteaux du triforium dans le chœur, une splendeur; il me manque aussi, la culture nécessaire pour décoder le livre d'histoire dont on ne perçoit que l'esthétique.
Juste ci dessus un exemple d'un des chapiteaux du porche.
Saint Pierre sans aucun doute
Mais le plus étrange c'est sans doute ses deux "monstres" chats au pied de l'une des colonnes de la nef, plus récente que le porche ou le chœur.
Puis après avoir fait le détour dans la crypte, tenté de  photographier les chapiteaux du chœur, nous sommes partis pour la balade dans les "quartiers" de St Benoit,en suivant l'itinéraire de l'office de tourisme pour rejoindre le quartier du port .
Les  traces de Folies de la Loire y sont encore bien présentes
Pour vous donner un ordre de grandeur, cette maison se trouve sur la levée, à environ 5 bon mètre au dessus du cour de la Loire en ces jours, et le trait de la cure de 1866 m'arrive au niveau de l'épaule, bon d'accord je suis un peu ratagnot, mais quand même....
Hier, un rayon de soleil nous a permis de faire une escapade  avec Gérard et François,dans la forêt de Paucourt, par des chemins pas trop détrempés. Nous y avons découvert des nouvelles sculptures dans le coin ou nous avions passé quelque temps de découverte avec Yohann au printemps.


Enfin, cette après midi, pluvieuse comme il se doit, nous en avons profité pour découvrir une ressource muséographique locale, le Domaine de la Pailletterie, au sud de l'agglomération, un havre de paix à une demi sabotée du temple de la consommation, Casino, But, Leclerc et autre lieux de perdition pour Cartes Bleues.
Nous y avons trouvé, une collection de coq, chèvres, canard, anes, et un paon. Le musée est largement tourné vers les métiers de l'agglomération, on y trouve non seulement les métiers traditionnels, mais aussi ceux touchant au caoutchouc, au verre, et bien sur à la batellerie. Mais en fait c'est une exposition temporaire sur l'École qui nous a fait venir dans ces lieux.

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