06/08/2012

Les moissons

Après le passage des enfants, on a soufflé un peu. le temps de recharger les batteries, de remettre un peu d'ordre dans la maison et de faire le plein dans le frigo.


Mercredi, petite "escapade" à Villejuif pour une consultation, qui se solde par une prescription d'IRM avant une probable intervention pour le lipome que je traine à l'épaule depuis plus de 3 ans maintenant.


Jeudi, on a passé la journée dans le jardin, à faire du nettoyage, depuis plus 3 semaines avec la pluie et la chaleur c'était devenu un repaire de chardons, pissenlits, saloperies en tout genre dans les massifs.


Vendredi, pendant qu'Annick est au club, je prend le vélo et l'appareil photo. depuis plusieurs jours j'entends les moissonneuses à l'œuvre dans le quartier.


Pres du pont des Feuillets et de la papeterie, une est au travail sur une parcelle de blé. Une poussière de tous les diables se dégage de son arrière train, chassée par un vent soutenu d'ouest.


 J'observe le travail et la fin de la rotation, le déversement des grains dans la remorque. Le conducteur est peu loquace. Au fond de la parcelle j'aperçois une autre machine au travail, j'enfourche le vélo et l'attends au debouché de sa rotation. autre blé, beaucoup plus beau plus haut, la paille n'est pas hachée au sortir de la machine.


Je fais quelques photo de la bête et me rend près de sa remorque pour saisir la fin de la rotation. le conducteur me voit, ouvre la porte de sa cabine et me propose de monter. Tout en roulant je monte et m'assied dans la cabine et c'est parti pour deux rotations le temps de remplir la soute de plus de 75 quintaux de blé, puis de la déverser dans la remorque de 22 tonnes.


Je vais tout savoir d'un blé de force, forte teneur en protéine, panifiable par excellence. la vente sur les marchés internationaux le CBOT à Chicago, où tous les matins on se connecte pour vendre au plus offrant, pourquoi on ensile chez soi, et pratiquement pas en coopérative, "ça eut payé, mais ça paye plus". Et la paille, l'est pas pour les vaches mais pour les chevaux, "est de la bonne, en petit ballots" pour  le marché des courses de Vincennes, les écuries de Grosbois dans la région parisienne, c'est pour cela que la paille n'est pas hachée et que le blé est haut, de la bonne je vous dis.


Je rentrerais fourbu, la casquette blanche devenue grise, et ma première halte sera la douche , tellement la poussière s'insinue partout

Mr Taillandier de Machot

Depuis que nous sommes à Pannes tous les étés , nous souhaitons participer aux Nocturnes de Ferrierres , petite ville à 15 minutes de la maison
Samedi, hors donc nous y sommes allés en compagnie de Rémi et Annie, lesquels habitants Nemours depuis des lustres n'y avaient jamais mis le bout d'une chausse.



La déambulation au gré de l'humeur et des animations dans la vielle ville est vraiment un bon moment, plein de sujets pour le photographe, mais une lumière difficile


Arrivé à 20 heures , pour un repas dans un bon resto,(non pas de ripaille médiévale, pas de cervoise mais un excellent Menetou...), nous en sommes repartis vers 1 h du matin, plus trop l'habitude de ces soirées d'été... Fourbus , mais ravis.

Dimanche, un après midi avec Gérard à Beaumont pour évoquer les vieux souvenirs d'Annick, lorsqu’elle habitait rue de l"espérance à Villejuif. alors le 6 ou le 8


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2 commentaires:

  1. Très joli reportage sur les moissons et j'aime tout particulièrement la photo où le blé en premier plan est net et au loin dans l'angle gauche supérieur, la moissonneuse floue. merci Laurent et gros bisous. Nous partons la semaine prochaine en Sardaigne.

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  2. Jolies photos prises durant la moisson.

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