06/01/2010

Fifi et les oiseaux



Il neige, il fait froid, c'est l'hiver quoi, le premier que nous passons dans le Loiret, et comme lors de notre installation à Valenton, Il est rigoureux, c'est sans doute pour que nous puissions apprécier la douce chaleur de notre cheminée...
Cependant, ayant apprécier les hivers précédents les oiseaux du parc, mésanges, charbonnières, bleues, nonettes, rouge gorge et autres tourterelles, nous avons transporté nos mangeoires et nos provisions.

Ces ruraux n'apprécient pas les petites graines, dédaignent les boules de graisses, et dès lors que les mangeoires sont approvisionnées en tournesol, un vrai ballet alors s'instaure entre les cerisiers du jardin et les mangeoires. Nous avons cette année la chance d'avoir en plus des mésanges et du rouge gorge des pic épeichettes, une petite colonie d'au moins quatre individus.
On ne peut pas dire qu'ils soient farouches, Même pas peur quand Félix va se dégourdir les pattes dans le jardin!

Dès que l'on se déplace derrière la vitre du salon, tout ce petit monde déguerpi, sauf nos pics épeichettes, qui continuent gaillardement leur besogne en éparpillant au sol les coques des graines de tournesol.
Pourtant plusieurs fois, nous avons vu détaller notre Félix si paresseux en ce moment, et rentrant de sa promenade hygiénique sauter sur le canapé, en léchant les babines, dédaignant ses croquettes. Au repas du soir, c'est tout juste si une bouchée de Sheba franchit ses mâchoires. que l'on entend craquer les croquettes sous ses molaires. Bref on est un peu suspicieux Annick et moi, et autant que l'on peut le voir on le surveille et l'on redoute un dérapage avicole avancé.


Hier matin, en faisant le tour des mangeoires, je suis donc passé entre le pignon ouest de la maison et la haie de Landy et à a grande déconvenue , ce que nous redoutions était là présent, à mes pieds, les reste d'un repas félin sans aucun doute, une aile d'un pic épeichette gisait au sol.
  Furieux, et amer, je rentre à la maison, tance vertement Félix, qui comme d'ab est lové sur son coussin bien au chaud, le traite de tous les noms, et pas seulement de nom d'oiseaux, ce serait mal venu dans ces circonstances. Annick, attiré par mon verbe un peu haut, intervient à son tour, Félix en entend des vertes et surtout des pas mures , non mais, un chat urbain, policé, se conduire comme le dernier des malotrus, le SCANDALE à Pannes.
L' après midi se passe, le froid diminue un peu, c'est juste avant la neige..., et que voit t'on passer, se coulant sur notre terrasse au midi, The Killer himself, Toto le rouquemoute


Alors, qui est l'auteur du Crime ? Des doutes subsistent....





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