On se reveille !

Après une semaine  à faire de longue sieste, la forme revient petit à petit. et de nouveau je peut commencer a m'activer soit dans le jardin, ou dans des activités extérieures, tout en ne forçant pas trop en début de semaine.
Lundi , je passe quasi la journée dans le jardin, à grattouiller la terre, remettre en valeur les massifs,planter des lys, asters et autres pélargonium , photographier les Iris, je m'en lasse pas
 Bref préparer le terrain de jeu de FIFI et de sa copine.

 Mardi, pas de club photo pour cause de jour férié, le temps est pourri, je travaille sur le MAM de Pannes pour compléter les fiches individuelles et cette fois c'est Rousseau Julien qui a droit à sa petite biographie.
Dans la soirée , nous allons nous régaler du texte de Edmond Rostand à la salle Jean Villar ou joue une troupe de Tour Cyrano de Bergerac, Le public est jeune, beaucoup de scolaire de la région sont venu déguster la tirade du Nez, les combats mythique des Cadets de Gascogne , le  siège d'Arras, la fameuse scène du balcon.
Au fur et à mesure, le texte revient en mémoire et on accompagne dans notre tête, les acteurs dans leur performance . Cela fait la quatrième fois que j'ai le plaisir d'entendre ce texte entre les films vu avec Weber et Depardieu et cette représentation. Je rentre un peu fatigué, mes os me travaillent avec le boost des facteurs de croissance qui régénère mes globules. Ce qui présage une meilleure forme pour les jours à venir....

Mercredi matin, direction Beaune la Rolande avec Richard , pour prendre livraison du meuble de la salle de bain. Petite expédition entre mecs. On regarde un peu le matos qui nous faudra pour l'installation. Compte tenu de nos emplois du temps respectifs , le montage est prévu la semaine prochaine, les retraités n'ont jamais le temps, l'entourage se débrouille toujours pour composer votre agenda... L'après midi est plutôt chargé, je vais comme tous les mercredis, au cours d'informatique où j'initie deux élèves aux joies du tableur et des calculs en ligne , et pendant ce temps là, Annick reçoit Annie, et partent magasiner dans les rues de Montargis. Elle rentre crevée, mal au dos et aux pieds , mais ravie du moment. Jeudi, quelques courses et l'on prépare la venue de d'Eliane et Richard pour le diner entre copains avant que les activités grand-parentales de nos amis nous prennent toutes les dates.

Non ne pensez pas qu'au menu il y avait du FIFI à l'estragon, nous avons dégusté un poulet comme il se doit à la Gâtinaise.....

 Vendredi, avec ce temps variable on ne sait pas trop sur quel pied danser. Petite activité dans le jardin, J'en profite pour commencer un roman policier assez farfelu, ou ce sont les moutons d'un troupeau irlandais qui même l'enquête.

L’après midi est classique, Annick va travailler son patchwork avec ses copines, quand à moi je travaille toujours sur le Mam de Pannes.

Samedi, nous avons le malheur de prendre l’excellente décision d'aller chercher les robinets  pour la nouvelle vasque de la salle de bain. Nous avons seulement oublié que l'on est un Samedi et de surcroît pendant un pont, complètement à l’ouest ces retraités....
Malgré la cohue dans les différentes surfaces de l’agglomération  et après moults queues , nous rentrons , comblés avec notre précieux chargement. Le soir ,  on est de sortie , alors on va au cinoche se payer une bonne toile avec le Prénom. On rit, bien sur, mais aussi parfois le drame est sous jacent, l'identification bien proche dans cette "querelle de famille". Nous ne sommes pas les premiers , mais certainement pas les derniers à aller voir ce théâtre familial.
Puis après avoir dégusté une pizza, nos pas nous portent vers le Musée Giraudet . Comme le musée est fermé pour travaux pour deux ans, une ouverture exceptionnelle pour la nuit des musées, de 21 h à 1 h du matin est proposée aux Montargois. Las à 23 h 30 la queue est encore plus longue que devant le Grand Palais les jours d'affluence. On renonce avec dépit.
La journée de dimanche est occupée par une réunion entre cousins à Lagny chez Bernadette .

Nous rentrons de Nemours , sous un orage et une pluie battante, je roule à peine à 65 km compte tenu de la visibilité, et notre FIFI qui est dehors....
Vers 20 heures, trempé comme une soupe , un espèce de gros rat à poil noir se présente à la porte fenêtre, il vient de sortir de dessous les thuyas. Mais pourquoi ne se réfugie t'il pas sous l'auvent ?