On se prépare

Semaine de préparation avant de commencer le cycle dans 8 jours.
Pas beaucoup d'événements, pour ne pas dire aucun, qui ne se rapporte à mon séjour à L'IGR. En effet, il me faut collecter un certain nombre de documents, prise en charge, attestation et autre formulaire auprès de notre médecin traitant, et Lundi soir , en cœur, Annick et moi faisons un tir groupé pour régler nos petits problèmes. Il en profitera pour nous communiquer le dernier résultat d'une analyse faite à Lyon qui restait en suspend, et qui confirme bien le diagnostic.

Cette photo, prise dans les années 1975, gentillement envoyée par la compagne de Robin, me fait sentir le poids des années....  la couleur et la forme de la moustache ont bien changé depuis !

Mardi, comme d'ab je vais à mon club, Annick reste sur la terrasse et profite du soleil, Eliane viendra lui rendre visite. j'en profite pour distribuer mes photos aux collègues qui tiendront le stand pendant que je cuverais les drogues qui me seront dispensées.

 La nuit de mardi à mercredi , n' a pas été très bonne, je dois à 10 h , me glisser dans le tunnel de l'IRM.
Je n'en mène pas large, et comme d'habitude, je me calme , sans lunettes , le monde devient étrange, et mes perceptions une fois allongé se reportent sur le ressenti du corps et de l'ouie.
On me place le casque sur les oreilles, l'antenne sur l'abdomen, on me branche à la seringue pour le dotarem et c'est parti dans le tunnel.
Les séquences s"enchainent, je reconnait bien les séquences d'excitation et d'acquisition du T1, T2. d'autres vont suivre que je ne connais pas. Bref une exploration assez longue avec des poses en apnée. Injection puis séquence en diffusion.

Être allongé dans le tunnel et être  assis derrière la vitre aux commandes ne sont vraiment pas les mêmes expériences, loin de là. Une des séquence m'a secouée comme un prunier ! du moins c'est la sensation que j'en ai eu.
j'attendrais assez longtemps dans ma cabine, le venue du médecin pour me donner son compte rendu oral. Déjà à son visage , je devine qu'il n'y a pas de lésion secondaire, ce qu'elle me confirme immédiatement. et m'explique le pourquoi de la durée. Devant mes questions elle devine bien vite que je connais la bête, et me répond techniquement sur les séquences qu'elle a utilisée pour évacuer les contradictions entre le Pet scan et la tomodensitométrie. Un gros  poids vient de s'évacuer. Je sors dans la salle d'attente où depuis deux heures Annick se ronge d'inquiétude, et lui fait un petit signe du pouce, son visage se détend...

Je vais chez le coiffeur dans l'après midi en vélo, pour me préparer à mon nouveau look , bien loin de celui des années 1970...
Annick fait Lézard sur la terrasse avant d'aller rejoindre le point lecture de Pannes, j'en profite pour me détendre.

Jeudi, vers 14 heures en route vers Vitry et la clinique des Noriets
Les formalités faites, nous tuons le temps avec Annick en jouant au triomino, avant qu'elle aille rejoindre Claudette et Jean claude à Villeneuve st Georges pour passer la nuit.
Vendredi matin après la douche et le shampoing bétadinée, j'ai une légère couleur safranée.   Pose de la chambre entre 9 h et 10 sous anesthésie locale, on discute avec le chirurgien métier et lieux de travail.... on ne se refait pas. Vers 11 h 30 je suis de nouveau dans ma chambre, et je commence a me défaire de mes oripeaux de malade pour reprendre un aspect plus civil. Vers 13 ma sortie est signée, les formalités de départ faites, Annick nous conduit chez Caroline, puis nous irons faire un coucou chez Vincent avant de repartir libérer FIFI qui nous attends sur le canapé. Il utilise de plus en plus le bac à litière.

Pour faire plaisir à une lectrice passionnée par les fractales, une ancienne composition:

Va falloir que je me remette aux fourneaux...

Dimanche, temps plus-que maussade et froid, nous allons déjeuner avec Francine et Jean claude à Barvillette, prés de Beaune la Rolande. Une joyeuse fondue bourguignonne nous attends. accompagnée d'un fabuleux rosé de Roquemaure....
Nous aurons bien quelque velléités de sortir pour prendre l'air, mais devant les la froidure, le crachin, et le peu d'enthousiasmes des uns et des autres , nous resterons a deviser et apprécier les photos de leurs voyages en Polynésie, cela nous fera oublier la morosité ambiante. Demain matin dernière étape avant de rejoindre l'IGR, une echo-cardiaque pour voir si la pompe est en bon état avant de subir les assauts des drogues.