Et quand il pleut quoi faire ?

Hier matin, superbe éclaircie dans la succession des averses qui se suivent audessus de Montargis. On en profite pour faire un tour jusqu'a la grande ronce, lieu dit à environ deux kilomètre au nord de la maison, mais toujours sur la commune de Pannes. A peine étions nous à l'intérieur de que la flotte se met à tomber!
 Vers 14 heures , nous descendons en ville àla rencontre de notre futur prof de dessin et aquarelle, on va voir pour négocier un peu les tarifs, qui nous paraissent un peu élévé compte tenu du fait que nous soyons deux !
Je vous propose ci dessous son site, Son atelier est dans  son appartement, nous irons donc pour notre reprise mardi matin, on verra par la suite.
A peine étions dehors, que la pluie battante nous fouette les visage, il est exclu de se faire une balade dans  Montargis, aussi, sur le chemin, un panneau, Musée Girodet, nous invite a faire une halte pour découvrir les ressources artistiques de la ville.

Né à Montargis en 1767, Anne-Louis Girodet a marqué l'histoire de la peinture française. Elève du grand David, il a également subi l'influence de Prud'hon. Il séjourne cinq ans en Italie après avoir reçu le Prix de Rome de peinture en 1789. Ses œuvres peuvent se regrouper en plusieurs ensembles : les peintures historiques, les peintures à thématique littéraire, les portraits, les paysages


Le musée qui porte aujourd'hui son nom en possède un nombre important. Fondé en 1853, ce musée est installé depuis 1864 dans l'ancien hôtel Durzy. De style néoclassique, la décoration de ce bâtiment a été supervisée par le sculpteur romantique montargois, Henri de Triqueti (1804-1874). La grande galerie qui abrite les collections permanentes, avec son éclairage zénithal, est une réplique de la galerie de peinture du Louvre.


Ses peintures, comme la breve biographie le montre, sont académiques, et ni pour l'un ni pour lautre n'ont éveillé une émotion quelconque, sinon le respect d'un travail de compostion bien fait.

Par contre, entrelacée dans les tableaux du maitre, une exposition temporaire d'estampes japonaises du XIX siécle provenant des collection du Musée de Rouen nous a beaucoup plu et intéressé.

Ce personnage est extrait d'un carnet parmi les 12 exposés de Manga, des recueils de dessins, en vrac fait pour être recopiés, des modèles de BD, en fait. je vous en propose plusieurs extraits.

Tronche 1

Mais le plus surprenant est sans doute l'album qui fait 18 m de long déplié en accordéon, juxtaposition d'une tripotée de dessinateur dont le graphisme et surtout l'emploi des couleurs est étonnant. J'y suis resté longtemps devant cette vitrine, a détailler et apprécier, les trait et ou les couleurs, admirant au demerant le travail du graveur sur bois et de l'imprimeur pour rendre ces nuances .
L'imprimerie Pellerin, à Epinal est bien loin derrière cet Art de l'estampe, même si elle utilisait les même technique pour l'impression de ces production










                      Tronche 2

Un des guerriers de la fresque en couleurs

Un autre, portant le casque des Samouraï, du moins tel que l'on se le représente dans notre inculture patentée sur la civilisation du Japon du 15 ème au XIX siècle, en fait avant l'invasion de la Manchourie dans les années Trente, je ne sait pas grand chose de ce pays.

Dés notre arrivée dans la salle d'exposition, un superbe casque suspendu au cintre nous accueille

On retrouve bien les motifs du casque du Manga ci dessus, il ne manque que la tête du féroce samourai pour y être totalement.

Mais, ces fiers soldats profitaient de la vie, et participait à la célèbre cérémonie du thé, Chanoyu dans les lieux galants ou non comme en témoigne une des estampes ci dessous, d'un caractère plus paisible